19 juin 2007
Question existentielle, avec réponse :-)
Tu m’as demandé de ta voix lactée
Que faut-il faire ?
Faut-il se taire, faut-il se taire ?
Se procurer la carte et militer ?
J’ai peur de suffoquer dans les couloirs à idées
Prendre une retraite bouddhiste ?
J’ai vu l’Himalaya et j’ai perdu la piste
Se bugger la cervelle ?
J’ai déjà une erreur 404 dans mon logiciel
Peindre les immeubles en forêt vierge ?
J’ai pas de nuance qui résiste à la neige
Se suicider au chocolat ?
J’ai peur que ça n’aboutisse pas
Tu m’as demandé de ta voix lactée
Que faut-il faire ?
Faut-il se taire, faut-il se taire ?
Je n’ai pas de réponse arrêtée
Pas de balise, pas d’écho-radar repéré
Mais quand je déboussole
Mes nuits s’enfument en sous-sols
Je lampe des faisceaux électriques
Je virevolte comme un papillon hystérique
La nuit tous les désespoirs son pâles
Pâles hâles, pâles ales
Je les ai toutes dévisagées
Les blondes, les brunes et les rousses
Aucune vision ne m’est apparue sous leur mousse
Tu m’as demandé de ta voix lactée
Que faut-il faire ?
Faut-il se taire, faut-il se taire ?
Je n’ai pas de solution
Pas de date pour la révolution
Alors quand je tournesol
Mes jours volent décollent
Au grand soleil de minuit
Le jour tous mes espoirs sont accueillis
Je vois une issue s’épanouir
Vivre, vivre, vivre et jouir
Je veux tout déguster
Matin, midi et soir
Posologie magistrale inscrite à mon grimoire
Tu m’as demandé de ta voix lactée
Que faut-il faire ?
Faut-il se taire, faut-il se taire ?
Je n’ai pas de discours, mas de mots
Pas d’idéal à te vendre en euro
Mais quand reviennent les questions
Reste le silence des chansons
Je perds les sens communs, soudain
Je sens que je ne suis qu’un humain
Mayday mes voyants clignotent de surcroît
Je ne vois que l’ombre : que la lumière soit
J’ai tout envisagé
En blanc, noir et gris
Les tons se troublent et j’oublie
Tu peux repérer la question ?
Tu peux répéter la chanson ?
Tu m’as demandé de ta voix lactée
Que faut-il faire ?
Tu m’as demandé de ta voix lactée
Que faut-il faire ?
Faut-il se taire, se satisfaire ?
Écoute ce que j’ai à te chuchoter
Je ne sais qu’aimer, la folle vésanie !
Aimer aimer aimer ma belle folie
Oublier que je souffre
Oublier le grand gouffre
Venir partir et revenir
N’attendre rien de rien
N’entendre rien à rien
Regarder l’océan qui rit de mes vagues à l’âme
Et caresse ma peau-cible qui se pâme
Je passe, il reste, jeu passe, île reste
Qui trouvera ma trace sur l’écorce terrestre ?
De grâce ne répète plus la question
De grâce laisse-moi perpétrer ma chanson
Je fredonne les yeux fermés pour surprendre le temps
Suspendre ce parfum d’éternité, pianissimo, tout doucement,
Pianissimo tout doucement
Pianissimo
Tout doucement
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