18 avril 2008
Petite prose, ou presque...
L'odalisque - Loustal
Allongée, lasse et lascive
doucement alanguie dans la touffeur de la nuit
j'écoutais le silence
suave comme un caramel.
Un ange passe
sur un nuage de lait
Un ange passe et le silence se tait.
Que fais-tu là ma douce
mollement éveillée ?
J'attends à l'infini.
J'attends l'impatience du vent
j'attends le velours du soleil
j'attends le souffle d'un amant
et parfois un peu de sommeil.
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