Et Bashung créa Dieu...
D'abord l'Homme s'en vient dans la lumière...
Chapeau mou, lunettes noires et veste longue.
Distingué.
L'homme nous souhaite un bon voyage.
Le train démarre, se coule de paysage en paysage sans escale.
Sidérant.
La voix chaude, profonde, m’embarque vers les étoiles.
Sidéral.
Mon cœur enfle, s’extrait de ma poitrine,
flotte dans les airs comme une bulle de savon.
Epoustouflant.
L’homme est là sur un fil, puissant et éthéré.
Une pluie de faisceaux sculpte l’espace.
L’homme est là, oui l’homme est là.
Il nous offre des mots « c’est bon de vous entendre ».
Le poids de la douleur et du regain.
Le sens de l’Univers.
L’homme est là, à mi-chemin.
Une guitare, une contrebasse, une batterie et un violoncelle.
Lueurs mauves : « Madame rêve ».
J’écoute comblée et transcendée.
Madame rêve.
Puis l’Homme s’en va dans la fumée…
Chapeau mou, lunettes noires et veste longue.
Magistral.